Le ministère du Travail recommande d’évaluer la productivité via les performances des camgirls

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Le ministère du Travail propose d’évaluer la productivité à distance en fonction des performances des influenceurs webcam

Vers une « économie des regards » pour moderniser le télétravail

Dans un rapport confidentiel malencontreusement glissé sur un espace collaboratif public, le ministère du Travail aurait proposé une refonte des indicateurs de téléperformance incluant, à titre expérimental, les dynamiques du secteur des « performeurs.uses visio-indépendants », que le rapport identifie comme « moteurs cognitifs de l’engagement en ligne ». Traduction non-officielle : les camgirls (et camguys) pourraient bientôt servir de référence pour mesurer l’activité économique à distance.

L’initiative, baptisée pudiquement Projet A.R.N.I.C.H.A (Analyse des Réseaux Numériques et Intégration des Comportements Haute Attention), reposerait sur la collecte d’indicateurs « transverso-sensoriels » comme le ratio d’œil-contact par minute, l’indice d’engagement vocal (gémissements inclus) et le taux de conversion émotionnelle des emojis. Une source proche de la Direction générale du numérique assure que « l’objectif est d’ancrer la réalité connectée dans l’imaginaire productif contemporain », formule qui a immédiatement été adoptée par plusieurs consultants sans savoir exactement ce qu’elle signifie.

Un benchmark érotico-économique pour motiver les troupes à domicile

Le Professeur Jean-Michel Rêvasse, économiste de canapé et intervenant régulier sur LinkedIn Live, nous éclaire : « Il fallait redonner un cadre sensuel au télétravail. On a des millions de salariés en pyjama qui font semblant d’être occupés sur Teams. Pendant ce temps, des performeurs numériques parviennent à générer du trafic, de l’attachement client, voire du pourboire, simplement en disant bonne nuit. C’est à méditer. »

Des tables rondes seraient déjà en cours avec des plateformes européennes de streaming “adulte mais pas trop” pour tester la transposition des badges de fidélité — tels que « Top Simp », « Brouteur Gold » ou « Chaleur en 720p » — dans la culture d’entreprise. Certains DRH pionniers y voient une manière innovante d’encourager la reconnaissance intercollaborateurs. Un prototype de réunion Zoom avec animation de strip-burnout humoristique est en développement dans un incubateur d’État.

Entre absurdité administrative et avenir du téléplaisir professionnel

Du côté des syndicats, on reste prudent. « Intégrer des contenus sexy dans les KPI du salarié pose évidemment question… mais pourquoi pas, si ça améliore les scores d’engagement et qu’on peut négocier des tickets-apéros en streaming », confie sous anonymat une déléguée CGT en téléconférence immersive depuis son salon.

Le cabinet Dizruptis & Co, spécialisé en tendances ultra-futures, publiera d’ici peu une étude comparative entre les performances des courtiers en assurance mutualiste et celles des créateurs de contenu à forte implication pectorale. Le rapport s’intitulera sobrement : « Du combo clavier-souris au couple anneau-luminosité : pourquoi votre open space est devenu obsolète face à ChérieDuLundi44. »

Un avenir connecté, parfois légèrement vêtu

Face au tollé prévisible — ou à ses frissons d’enthousiasme —, le gouvernement a tempéré. Lors d’un point presse improvisé tenu dans le métavers de l’administration, la ministre déléguée à l’Innovation calme le jeu : « Il ne s’agit pas de sexualiser la productivité, mais d’adopter une vision plus holistique de la motivation numérique. Si un avatar en lingerie peut générer une hausse de dopamine synchronisée chez les télétravailleurs, pourquoi s’en priver ? »

De nombreuses entreprises seraient prêtes à expérimenter une Prime d’Engagement Sensuel, déjà surnommée PES (à ne pas confondre avec le célèbre jeu de foot). Un webinaire national est prévu d’ici l’été, baptisé sobrement : « Caméra on, pantalon off : l’avenir connecté du savoir-être à distance ».

Selon une note de synthèse récemment fuité sur Slack, le ministère envisagerait enfin de remplacer les tableaux Excel par des “tableaux sensuels partagés”, permettant à chaque salarié·e de cocher ses objectifs hebdomadaires en glissant un emoji suggestif.

Et si le télétravail, pour rester efficace, exigeait juste un peu plus… d’ambiance ?

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