Le Tour de France 2025 : hologrammes, drones et doping numérique à gogo

La 17e étape du Tour de France 2025 : des pentes inhumaines, des hologrammes et du camping cardio-préventif

Ce mercredi, la 17e étape du Tour de France 2025 entre Saint-Lary-Soulan et le redouté col du Portet s’annonce comme un authentique casse-cuisse. Avec 30 kilomètres de montée non-stop jusqu’à 2 215 mètres d’altitude, les coureurs devront faire preuve d’endurance, d’humilité, et dans certains cas, d’une capacité surnaturelle à ignorer la douleur, la sueur, et la gravité.

Selon les organisateurs, cette étape, qualifiée avec modération de « tentative déguisée d’assassinat collectif sur deux roues », servira de juge de paix. Les plus optimistes y voient une fête du cyclisme. Les autres y voient plutôt une simulation d’entraînement pour les futurs candidats martiens.

« On a voulu une étape de légende », déclare Fernand Vallet, directeur de course. « Ce sera légendaire si quelqu’un arrive vivant en haut. »

Les spectateurs, eux, affluent déjà massivement, certains installant des tentes à flanc de montagne dès lundi afin de s’acclimater à la raréfaction de l’oxygène. Des groupes de supporters organisent des rituels antifracture, d’autres s’entraînent à la ventilation manuelle en cas de défaillance généralisée de leurs idoles.

Performance ou prestidigitation ? Le spectre de la triche technologique s’invite dans le peloton

Face à cette étape démesurée, des rumeurs (trop précises pour être démenties, pas assez fiables pour être vérifiées) circulent sur l’émergence de nouvelles pratiques de triche à la pointe de la technologie.

« Il n’est pas exclu que certains coureurs prévoient de déléguer l’effort à leur double numérique », confie un technicien anonyme, ingénieur high-tech récemment embauché dans une équipe cycliste pour « l’optimisation énergétique visuelle en conditions alpines » (ce qui ne veut rien dire).

L’idée serait simple mais audacieuse : dès les premiers hectomètres d’ascension, le coureur réel s’arrête dans un café discret pendant que son hologramme personnalisé — généré par un drone camouflé en goéland — continue de pédaler bravement sous les cris de la foule.

Interrogé sur ces rumeurs, le Dr Pierre Leclerc, expert en trichéologie numérique appliquée au sport de haut niveau, précise : « On en est aux balbutiements, mais l’avenir est radieux : nous préparons déjà des jumeaux synthétiques capables de simuler un effort crédible avec 15% de transpiration artificielle. On pourrait bientôt mesurer les performances en gigapixels par mollet plutôt qu’en watts. »

En parallèle, une autre innovation affole les commentateurs : une intelligence artificielle capable de détecter à mi-parcours les segments dangereux pour la réputation du coureur et de déclencher automatiquement une crampe crédible, avec contorsion faciale synchronisée et dérapage contrôlé dans l’herbe.

Et si le vrai Tour de France 2025 se jouait entre l’homme, la machine… et le spectacle ?

Alors que les chaînes retransmettront l’étape avec 17 caméras hémisphériques, un hélicoptère autonome et une chèvre dressée à reconnaître les visages des champions, une question demeure : dans un Tour de France de plus en plus numérique, qui pédale vraiment ?

Les organisateurs, eux, se veulent rassurants : « Tant qu’il y a des jambes, des vélos, et des barres de céréales qui collent aux dents, l’esprit du Tour demeure. »

Mais dans les coulisses, certains cherchent déjà à valider des temps de passage en réalité augmentée, pendant que d’autres estiment qu’à ce rythme, le maillot jaune pourrait bientôt être attribué à la première smartwatch ayant survécu à l’étape sans bug.

Quoi qu’il en soit, ce mercredi s’annonce grandiose : entre escalade olympique, mirages technologiques et sueur compressée en 4K, les téléspectateurs n’auront que l’embarras du pixel.

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