Poutine, froid extrême et horaires hallucinants : le stage canadien qui va tout changer !

La fabuleuse épopée du « stage touristique à la chaîne »

Selon des témoins hautement qualifiés (et munis de bottes en caoutchouc), une entreprise toulousaine aurait révolutionné le concept de la découverte culturelle au Canada en proposant à de braves travailleurs migrants des horaires « flexibles » – c’est-à-dire day and night – et des logements collectifs où la promiscuité favorise l’amitié immédiate (et les épidémies de rhume dès le premier courant d’air). Conçue pour booster des compétences linguistiques prétendument indispensables à la productivité, l’immersion en milieu francophone a donné lieu à de fascinantes rencontres avec le castor local, toujours prompt à rectifier un curriculum vitae d’un coup de queue. La direction, visiblement allergique aux congés payés, aurait déclaré que l’unique avantage offert serait l’apprentissage de la recette de la poutine « maison », à force d’éplucher patates et bon nombre de théories sur le concept de travail d’équipe.

La modernité selon le sirop d’érable

L’entreprise, affirmant prôner un management de « pointe », préfère voir les choses du bon côté : le décalage horaire est un excellent moyen de multiplier les expériences nocturnes, y compris celle de chercher son lit au beau milieu d’un entrepôt de cartons vides. Les responsables ont d’ailleurs fait savoir que ces conditions s’avèrent totalement « éco-friendly » : moins de matelas égale plus d’espaces recyclables ! Quant à la complainte du climat, ils répliqueront sûrement que le froid renforce la solidarité : frissonnez main dans la main, et comme par magie, la chaleur se transmet. Au final, il paraît que cette aventure inoubliable devrait favoriser la créativité : entre deux coups de pelle à neige, quel meilleur moment pour inventer un système antifringale à base de sirop d’érable pur ? D’ailleurs, dans cet écosystème aussi farfelu que plein de rebondissements, nul doute que les migrants en repartiront enrichis. Reste à savoir si l’on parle de monnaie canadienne… ou de souvenirs épiques à partager en retour à Toulouse.

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