Le nouveau Ministère des Dissolutions propose des cartes de fidélité préfectorales

Le gouvernement lance un ministère dédié aux dissolutions associatives

Une solution innovante pour la cohésion nationale

Dans la foulée des récentes annonces de dissolution visant notamment Urgence Palestine et Lyon Populaire, le gouvernement vient d’officialiser la création du « Ministère des Dissolutions Associatives ». Présenté comme l’aboutissement logique de nombreuses fermetures d’organismes jugés « contraires à l’esprit républicain », ce tout nouveau ministère entend faciliter l’éradication rapide et efficace de toute structure poseuse de questions jugées dérangeantes. Sur le plan pratique, ses promoteurs assurent qu’il ne s’agit pas d’une simple machine administrative, mais bien d’un instrument de premier ordre pour renforcer la « cohésion nationale ». De son côté, un haut fonctionnaire se réjouit du caractère « révolutionnaire » de l’initiative : selon lui, la simplification des procédures et la centralisation des plaintes permettront de gagner un temps précieux dans la lutte contre toute forme de « menace à l’ordre public ».

La carte de fidélité et le témoignage d’un expert enthousiaste

Le ministère fraîchement créé ne compte pas s’arrêter là : il proposera aux préfets un formulaire pré-rempli pour accélérer le processus de dissolution, accompagné d’une carte de fidélité récompensant les plus productifs. Concrètement, chaque opération victorieuse rapportera un « point-fidélité », convertible en gratifications diverses (coupes en or symboliques, mentions honorifiques ou encore places réservées pour des conférences officielles). Interrogé sur cette démarche pour le moins innovante, un sociologue anonyme proche du dossier se dit « impressionné » : « Cette carte de fidélité, c’est un peu comme le petit plus qui fait la différence. On encourage la performance tout en renforçant un sentiment d’appartenance. » L’expert ajoute que la multiplication des dissolutions participerait même, selon lui, à un « renouvellement constant de la vie associative », puisqu’elle « laisse la place à des créations encore plus éphémères et modèles du civisme modernisé ». Il conclut en soulignant que le gouvernement, loin de s’encombrer de scrupules, adopte une vision résolument avant-gardiste du dialogue démocratique.

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