L’État décerne le label « médecin inoffensif » aux praticiens presque fiables

Paris officialise le label « Médecin potentiellement inoffensif »

Une initiative inédite pour regagner la confiance

Face à la multiplication des scandales médicaux, le gouvernement vient d’annoncer la création d’un label inédit baptisé « Médecin potentiellement inoffensif ». D’après le ministère de la Santé, ce nouveau dispositif vise à rassurer la population, toujours plus méfiante à l’égard des praticiens. Chaque professionnel de santé reconnu « potentiellement inoffensif » se verra remettre un autocollant souriant à fixer sur son stéthoscope, garantissant une pratique considérée comme ne représentant « pas trop de risques ». Les autorités espèrent ainsi endiguer le climat de défiance et faire oublier les récents cas très médiatisés d’abus, sans pour autant entamer la sacro-sainte liberté d’exercice qui demeure le pilier du système hospitalier français.

Vers un avenir médical radieux ?

Cette mesure, bien que surprenante, suscite déjà l’enthousiasme de certains représentants du corps médical. « C’est un petit pas pour l’homme en blouse blanche, mais un grand bond pour la sérénité des patients », affirme le Professeur Prudence, éminent spécialiste en relations publiques hospitalières. Son institution a d’ailleurs déjà acheté en masse ces fameux autocollants, considérant qu’ils constituent un moyen efficace de rétablir un semblant de convivialité dans les salles d’attente. Des voix critiques rappellent toutefois qu’une étiquette, même souriante, ne saurait se substituer à une vérification approfondie des antécédents des praticiens et à des contrôles réguliers. Alors que le pays s’interroge sur la pertinence d’une telle mesure, la population décontenancée attend désormais de voir si ce label fera vraiment la différence ou s’il rejoindra la longue liste des initiatives restées lettre morte.

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