Stéphane Plaza chargé de juger la moralité des médecins par leur déco intérieure

Stéphane Plaza appelé en renfort par le ministère de la Santé pour rénover la morale médicale

Un protocole « déco-thérapie » pour éviter les scandales

Dans un élan de panique après le retentissant procès qui vient d’ébranler le monde hospitalier, le ministère de la Santé a annoncé une réforme pour le moins surprenante. Désormais, tout médecin souhaitant postuler dans un établissement public devra recevoir la visite préalable de Stéphane Plaza, célèbre animateur télé et expert en décoration d’intérieur. L’objectif affiché est simple : évaluer la « santé morale » des candidats en examinant leur capacité à aménager un cabinet chaleureux, gage supposé d’honnêteté et d’empathie. « Nous pensons que la déco en dit long sur la personnalité, affirme un porte-parole du ministère, et qui de mieux que monsieur Plaza pour flairer les futurs problèmes ? » De la couleur des rideaux jusqu’aux bibelots exposés, chaque détail devra respecter un code esthétique strict destiné à instaurer confiance et transparence. Si un médecin échoue à convaincre l’expert, son dossier se verra recalé sans autre forme de procès.

Les intérieurs subissent l’épreuve du « Home Staging médical »

Pour mettre en pratique ces nouvelles règles, Stéphane Plaza est autorisé à se déplacer dans les hôpitaux, plan en main, le sourire conquérant, prêt à débusquer le moindre faux pas décoratif. « Un lampadaire dépareillé ou une chaise grinçante, et c’est tout un diagnostic moral qui s’écroule », confie le décorateur vedette, en pleine visite d’un service de chirurgie fraichement repeint. Ces inspections, qualifiées de « Home Staging médical », doivent permettre de transformer la vocation du futur praticien en un espace sécurisé et accueillant pour tous. « Un médecin qui choisit des murs jaune canari est forcément plus attentionné qu’un autre qui opte pour le gris taupe », ironise le professeur Boniface, sociologue autoproclamé spécialiste en design thérapeutique. Si ce protocole fait déjà grincer quelques dents au sein du corps médical, le ministère défend bec et ongles sa démarche : mieux vaut miser sur le feng shui que sur de nouveaux scandales, assurent ses représentants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *